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21/07/2024

CHRONIQUE: E-écologie--Par Abdelhak Laalioui

 



 

Durant la période qui a correspondu aux confinements des populations décidés lors de la pandémie du Covid-19, globalement entre 2020 et 2022, la terre a bénéficié d’une période de grâce en matière d’émissions de gazs à effet de serre. Selon des spécialistes, la réduction notable des déplacements a fait chuter le taux de la pollution atmosphérique. En Chine, en 2020, une réduction de 25% des émissions de carbone et une réduction de 50% des émissions d'oxydes d'azote ont pu être constatées. Lire plus

L’expérience induite par le Covid, a fortement influé sur le développement du télétravail, de la dématérialisation de l’administration, de la virtualisation, du e-commerce.. Internet est promu au rang d’intermédiaire entre entités ; personnes et institutions. Faire ses courses, ses démarches bancaires, administratives ou autres, en ligne,  est désormais du domaine  de l’ordinaire. Le « zéro papier » n’est plus un vœu pieux, mais un objectif attégnable à plus ou moins proche échéance.

Le télétravail  a fortement explosé, aboutissant à une restructuration notable du monde du travail. Les entreprises, pour réussir cette transition, ont fortement développé leurs capacités numériques. Elles ont, grâce à cette mutation, découvert de nouveaux créneaux de rationalisation financière de leur gestion. Le développement des cloud centers, a, en outre permis l’archivage et le stockage de leurs documents.

Le développent de l’économie numérique, basée sur l’échange d’informations, a fortement influé sur l’abaissement de l’empreinte carbone. Il n’en demeure pas moins  que les estimations de consommation d’électricité des technologies de l’information et de la communication dans leur ensemble, sont de l’ordre de  7% à 10 % de la consommation totale, aujourd’hui, au niveau mondial. 

        Le défi actuel réside dans la conciliation entre numérique et environnement. Les bienfaits de la révolution numérique sont incontestables et tracent la voie « normale » vers le futur. Peut-on envisager une technologie de l’information et des communications non dévoreuse d’énergie ?

Il y a une pléthore de pistes à explorer, des solutions possibles pour diminuer l’empreinte écologique de l’e-structure. Il s’agit globalement d’intervenir sur tout le processus de la production de l’information ; du hard au soft. Produire des machines moins consommatrices d’électricité, ayant une plus grande longetivité, facilement recyclables et une écriture logicielle plus écourtée. D’un autre côté, il faut revoir la conception des data centers, forts consommateurs d’énergie, aussi bien l’architecture des locaux où ils sont logés que leur alimentation en énergie renouvelable.

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