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13/07/2024

Chronique: Voyager intelligent Tourisme de demain - Par G. Paranton

 




Les politiques touristiques dans la décennie à venir seront, nécessairement, façonnées à l’aune de l’empreinte carbone. Déjà s’esquisse la volonté des entités territoriales à apposer leur sceau sur les choix en matière du tourisme qui convient à leurs environnements propres. Lire plus

L’Etat central n’est plus souverain à part entière en orientation touristique. La préservation des sites de la pollution et de la dégradation des monuments et la rationalisation hydrique seront, désormais, les principaux déterminants des choix du nombre de visiteurs et de la période des visites.

En 1950, le taux de touristes internationaux était de l’ordre de 50 millions d’individus. En 2018, ce chiffre est passé à 1,4 milliard et est susceptible d’atteindre les 2 milliards à l’horizon  2030 (Chiffres OMT). D’après cette étude, la dernière en date (publiée en décembre 2019)  de l’OMT(unwto.org),  les émissions de CO2 liées au tourisme devraient augmenter de  25 % d’ici 2030. Actuellement, le tourisme est responsable de 8% des émissions des gaz à effet de serre dans le monde.

Le tourisme est un facteur de création d’emplois et de richesses sur les territoires où il s’exerce. La cohabitation entre visiteurs et locaux doit être repensée de manière à créer une synergie en matière de préservation de l’environnement. De plus en plus, la tendance de résider chez l’habitant ou du moins parmi les locaux se développe grâce aux sites web dédiés à cette fin. Cette évolution s’accompagnera nécessairement d’une rationalisation des comportements dans le domaine de la préservation et de l’entretien des acquits écologiques. Les touristes seront, dans ce cas de figure, au diapason des autochtones. Ceci encouragera le tourisme personnalisé et le tourisme de la nature.

Une transformation des moyens de transport de masse doit, obligatoirement, accompagner cette évolution. L’après pandémie du Covid a vu une augmentation fulgurante des voyages internationaux. En Europe, première destination mondiale, les arrivées  ont augmenté de 126 % par rapport à 2022. Cette reprise du tourisme a été l’occasion de repenser le transport qui est responsable de la plus grande partie de l’empreinte carbone. Que ce soit au niveau des moyens de transports qu’il s’agit de rendre les moins polluants possibles,   que des habitudes de voyage, la réflexion est engagée. Pourrait-on un jour voyager intelligent ?

 

 



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