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19/04/2024

FLORILÈGE: Retour sur la période Covid-19 (Suite) Par A.L


 

Retour sur la période Covid-19 (Suite)

Le texte qui suit, composé en fait de deux articles écrits par moi-même et parus sur ma page LinkedIn successivement en mars et en avril 2020 sont, ici, proposés aux lecteurs à titre de rappel de cette période pleine d’enseignements.Lire plus

Coronavirus et failles de la mondialisation

29 mars 2020

La pandémie du coronavirus peut être considérée, à juste titre, comme la première épidémie mondialisée. Elle dispute, haut la main, ce triste privilège, au VIH qui a été, pendant des décennies, la pandémie mondiale dominante, malgré la présence de quelques fléaux épidémiques « locaux » comme ebola, zika ou autres chikungunya, sras etc.. La transmission du sida, était et est toujours, pratiquement et sans jeux de mots « consentie », à tout le moins prévisible ou possible lors de manipulations d’objets largement suspects.

Le coronavirus frappe sans avertir et d’un coup, lève le voile sur une évolution catastrophique induite par la mondialisation : secteur de la santé publique à l’abandon, équipements médicaux et équipements stratégiques délocalisés au profit de la Chine. Il y a lieu de croire que l’irruption tonitruante du coronavirus est en passe de lever plusieurs lièvres.

Tout au long de la phase galopante de construction du nouvel ordre mondialisé, les Etats n’ont eu de cesse d’abandonner leurs productions de biens industriels, captées par la Chine et les autres Etats émergents en contrepartie de l’enrichissement de ces derniers et de leur mépris des normes climatiques.

D’un autre côté, cette évolution a consacré la double privatisation des secteurs de la santé et de l’éducation. Cette mise à la disposition du capital privé des deux secteurs stratégiques de toute nation est une bombe à retardement qui risque d’exploser à chaque catastrophe mondialisée.

Choix draconiens

2 avril 2020

Faut-il s’en réjouir ou faut-il s’en plaindre ? La qualité de l’air depuis l’irruption du covid-19, s’est améliorée à hauteur de 80%, selon certaines estimations d’experts, dans les agglomérations dont la population est soumise à confinement.

 Est-ce une malédiction inhérente à la nature humaine que le bon sens n’arrive jamais à remédier aux situations dangereuses ? Pourquoi, pour la sécurité routière, faut-il les ralentisseurs physiques et les radars, là où la conscientisation n’a aucun impact ? Faut-il attendre une catastrophe climatique pour mettre fin aux déversements sauvages des déchets, à la sur- exploitation halieutique et à la pollution à outrance ?

Il est certain qu’une catastrophe planétaire de l’ampleur du covid-19 est de nature à susciter des interrogations quant au futur proche de l’humanité. La mondialisation ne devrait-elle pas être bridée ? Le surprofit et le « sur loisir » ne devraient-ils pas être ramenés à des proportions qui ne mettent pas en péril la viabilité de la Terre ? 

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