Il y a quelques années, le Maroc était fortement tributaire des combustibles fossiles, qui représentaient 68% de son mix énergétique en 2008. Cependant, dès novembre 2009, le royaume a pris l'initiative de mettre en œuvre une politique audacieuse visant le développement des énergies renouvelables. Dès cette date, le royaume s’est appuyé sur un investissement équivalent à 123,5 milliards de dirhams (soit 11,4 milliards d'euros) dans le solaire et l'éolien d'en visant 2020,. Ainsi, a été a lancé le plan national de développement des énergies renouvelables, ayant pour objectif d’exploiter pleinement son énorme potentiel en énergies renouvelables. Depuis lors, on parle du "printemps des énergies vertes".
Le Maroc a
consacré des ressources considérables au développement du solaire et de
l'éolien, avec pour but la diversification et l'équilibrage de son mix
énergétique. Les programmes initiés, tels que le Programme Energie Solaire et
le Programme Energie Eolienne, ont été accompagnés par des ajustements dans
l'arsenal réglementaire et institutionnel, marqués par la promulgation d'une
loi sur les énergies renouvelables et la création d'organismes d'accompagnement
tels que MASEN, SIE, FDE, etc.
Malgré cette
politique énergétique avant-gardiste, plusieurs défis persistants subsistent,
qu'ils soient d'ordre comportemental, réglementaire ou industriel. Ces défis
requièrent une action concertée pour concilier le développement durable et la
croissance économique.
Aujourd'hui,
le Maroc se trouve à l'avant-garde de la transition énergétique, un exploit
crucial à l'heure où la crise persistante engendrée par le changement
climatique menace la planète entière, selon le site d'information américain
"RealClear Defense".
Sous le
titre "Transition énergétique : le bilan exemplaire du Maroc",
l'expert Stephen Blank du think tank "The Foreign Policy Research
Institute" met en lumière le potentiel solaire et éolien du Royaume, le
développement de ses infrastructures, ainsi que les investissements entrepris
pour réduire la dépendance aux énergies fossiles importées et pour exporter une
énergie propre.
La stratégie
marocaine, souligne la même source, pourrait inspirer d'autres États,
particulièrement en Afrique, à suivre ce modèle, démontrant ainsi que la lutte
contre le changement climatique nécessite d'importants investissements dans les
énergies renouvelables, dans un cadre de coopération régionale et
internationale.
Selon
"RealClear Defense", "grâce à ces efforts et à l'impact du
changement climatique, les observateurs européens reconnaissent que le Maroc
joue déjà un rôle pionnier dans la fourniture d'énergie verte et que ce rôle
devrait presque certainement perdurer tout au long de cette décennie".
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