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04/03/2024

Traditions communes hispano marocaines Par Nicole Lemaire





Les traditions communes hispano-marocaines sont le résultat de siècles d'interaction culturelle et historique entre l'Espagne et le Maroc, en raison de leur proximité géographique et de leur histoire partagée. Voici quelques-unes des traditions et des éléments culturels communs entre les deux pays :

 L'Espagne a été sous domination marocaine pendant plusieurs siècles, de 711 à 1492, ce qui a laissé une empreinte durable sur la culture espagnole. L'architecture mauresque, la cuisine et la musique ont influencé la culture espagnole, en particulier dans le sud de l'Espagne, comme l'Andalousie.

Cette région du sud de l'Espagne est fortement influencée par la culture marocaine dite mauresque. L'architecture des palais, comme l'Alhambra à Grenade, reflète cette influence. De plus, la musique flamenco, originaire d'Andalousie, est considérée comme ayant des liens avec la musique arabe et mauresque.

La cuisine espagnole et marocaine partagent de nombreuses similitudes en raison de l'utilisation d'épices, d'huile d'olive, de fruits de mer et de plats tels que le couscous et la paella. Les deux cuisines sont également connues pour leur utilisation créative des ingrédients locaux.

L'Espagne et le Maroc ont des traditions religieuses importantes, notamment l'islam au Maroc et le catholicisme en Espagne. Les deux pays célèbrent des fêtes religieuses avec des processions, des célébrations et des rituels spécifiques.

D’un autre côté, les deux pays sont connus pour leur artisanat traditionnel. Au Maroc, on trouve des tapis, des poteries, des bijoux et des objets en cuir magnifiquement décorés. En Espagne, l'artisanat comprend la céramique, les éventails, les bijoux en filigrane, et bien d'autres produits uniques.

Concernant les langues aussi bien l'espagnol  que la darija marocaine sont utilisées dans ces deux pays. L'architecture mauresque a laissé une empreinte significative en Espagne, en particulier dans le sud. Les bâtiments et les monuments présentent souvent des éléments architecturaux mauresques, tels que des arcs en ogive, des carreaux de céramique et des jardins andalous.

Ces traditions et influences communes témoignent de la richesse de l'interaction culturelle entre l'Espagne et le Maroc tout au long de leur histoire commune.













L'histoire entre le Maroc et le Portugal est marquée par une série d'événements significatifs qui ont façonné les relations entre ces deux pays au fil des siècles. 

Avant l'ère coloniale, le Maroc et le Portugal ont entretenu des relations commerciales et diplomatiques. Les échanges ont eu lieu dans le cadre du commerce transsaharien et transméditerranéen.

Au XVème siècle, le Portugal était à la pointe des explorations maritimes. En 1415, les Portugais ont conquis la ville de Ceuta, au nord du Maroc, marquant le début de leur expansion dans la région.

Aussi connue sous le nom de la bataille des Trois Rois, la bataille d'Alcácer Quibir  ou de Oued Al Makhazine(1578), cette bataille a eu lieu au Maroc entre les forces portugaises et les forces marocaines. Elle s'est soldée par une victoire décisive pour les forces marocaines, entraînant la mort du roi portugais Sébastien I.

Après des conflits répétés, le Portugal et le Maroc ont signé un traité de paix en 1769, reconnaissant la souveraineté mutuelle et établissant des frontières claires entre leurs territoires.

Le Maroc a réussi à rester indépendant pendant la majeure partie de la période coloniale européenne en Afrique du Nord. Cependant, la ville de Tanger était sous administration internationale jusqu'en 1956.

Le Maroc a obtenu son indépendance du régime colonial français et espagnol en 1956. Cette période a vu l'établissement de relations diplomatiques formelles entre le Maroc et le Portugal en tant qu'États indépendants.


Livre papier vs Epub Par A.L

       


   
Il est intéressant de réfléchir à de petites choses qui peuvent faire la différence dans la vie de tous les jours et surtout de les exposer. Je donne des exemples en vrac, que l’on m’en excuse, mais je pense des fois qu’il faut y aller franco pour mettre ses idées noir sur blanc, avant qu’on ne les oublie, ou encore qu’elles ne deviennent obsolètes entretemps, et que personne n’en profite.

Je donne un exemple qui me concerne. J’ai toujours été un client assidu de nos bouquinistes d’antan. Où que sois, où que je déménage, il me fallait mes chers livres. Souvent, il s’agissait de vieux livres, pas « à la page » si je puis dire. J’avais acquis le pli de prendre avec moi les quelques livres que j’avais déjà lus pour me rendre chez le bouquiniste. Il fut un temps où je les échangeais à 2 dirhams pièce. Et puis le temps passant, et l’inflation évoluant, j’en étais arrivé à mettre sur la table entre 5 et 10 dirhams pour l’échange d’un livre. Encore fallait-il que la qualité, ou l’état de dégradation des livres échangés soient équivalents.

 Je n’oublierais pas de mentionner que trouver un livre récent ou qui coïncide exactement avec mes domaines d’intérêt, ou mes genres préférés de lecture était quelque chose d’excessivement exceptionnelle. 

Un beau jour, après de longues années  d’empoignades et d'arguties avec les bouquinistes sur les livres à échanger, cette tranche de vie prit fin. Je venais de découvrir la liseuse et l’extension « epub ».

Depuis lors, je télécharge des livres au format epub, offerts au public légalement sur beaucoup de plateformes de téléchargement. Je dispose maintenant de livres récents, je choisis ce qui me plait et je revois, avec (quand même) une certaine nostalgie, l’époque où je galérais ferme avec nos chers bouquinistes, une race en voie d’extinction.

Je ne terminerai pas sans signaler qu’il suffit de faire la recherche sur Google en mentionnant l’auteur, le titre et le format epub. Si on ne dispose pas d’une liseuse, on peut télécharger CALIBRE, qui est en open source et qui permet la lecture sur beaucoup de supports ; pc, tablette voire smartphone. Je vous offre déjà cette indication avec un livre que j’ai aimé.

 Andy Weir - Seul sur mars epub




 Maroc: Édifices en déshérence 


Un phénomène qu'on observe un peu partout au Maroc est celui d'habitations, immeubles administratifs ou autres édifices destinés à des activités socio-culturelles ou autres, qui sont inachevés ou qui tombent en ruines en plein centre ville. Ceux-ci sont laissés à l'abandon pendant des années, voire des décennies. La première explication qui vient à l'esprit est l'inexistence d'une loi régissant ce phénomène. Qu'en est-il exactement? Le Maroc ne peut-il pas encore faire, pour le bien urbanistique et esthétique de nos villes, déclarer ces édifices bien de l'État, ou du moins leur adjoindre une façade compatible avec le tissu visuel environnant, jusqu'à manifestation éventuelle d'héritiers ou règlement judiciaire éventuel les concernant, avec un délai raisonnable et documentation de leur situation?
Cette question est soumise à nos aimables experts si réponse existante il y a. Sinon, c'est un chantier que nous sommes tous appelés à entreprendre.

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