Le Maroc a entrepris une transformation énergétique ambitieuse ces dernières années, passant d'une forte dépendance aux combustibles fossiles à un engagement significatif envers les énergies renouvelables. En 2008, les combustibles fossiles représentaient 68% de son mix énergétique. Dès novembre 2009, le royaume a lancé un plan audacieux pour développer les énergies solaire et éolienne, avec un investissement initial de 123,5 milliards de dirhams (environ 11,4 milliards d'euros) jusqu'à 2020. Ce plan national visait à exploiter pleinement le potentiel renouvelable du pays, marquant ainsi le début du "printemps des énergies vertes". Lire plus
Pour
concrétiser ces ambitions, le Maroc a mis en place des programmes spécifiques
comme le Programme Energie Solaire et le Programme Energie Eolienne. Ces
initiatives ont été soutenues par des ajustements réglementaires et la création
d'organismes dédiés comme MASEN, SIE, FDE, visant à structurer et accompagner
le développement des énergies renouvelables.
Aujourd'hui,
le Maroc se positionne en leader de la transition énergétique, un rôle crucial
face à la crise climatique mondiale. Des observateurs, comme Stephen Blank du
think tank "The Foreign Policy Research Institute", reconnaissent le
potentiel solaire et éolien du pays ainsi que son engagement à réduire la
dépendance aux énergies fossiles importées, ce qui pourrait servir d'exemple à
d'autres pays, notamment en Afrique.
Parallèlement
à ces progrès énergétiques, le Maroc se prépare à accueillir des événements
sportifs majeurs comme la CAN 2025 et le Mondial 2030, en modernisant ses
infrastructures sportives à travers un investissement substantiel dans la
rénovation et la construction de stades conformes aux normes internationales.
Cette initiative vise non seulement à renforcer l'attrait sportif du pays, mais
aussi à dynamiser son économie à travers le tourisme et les retombées
économiques directes.
Sur le plan
économique, malgré les défis récents tels que la sécheresse, le ralentissement
économique mondial et l'impact de la crise en Ukraine, le Maroc a réussi à
maintenir une croissance robuste, stimulée par la production agricole, le
tourisme et les exportations.
En
parallèle, la diaspora marocaine, de plus en plus qualifiée et présente à
travers le monde, représente un potentiel significatif pour le développement du
pays. Des mesures sont mises en place pour encourager le retour de ces
compétences, ce qui pourrait bénéficier à l'économie nationale et à la société
dans son ensemble, à condition que des politiques d'accueil et de soutien
adéquates soient maintenues. Le gouvernement a créé le fonds d'investissement
"Marocains du Monde", doté d'un milliard de Dirhams, pour soutenir
financièrement les projets entrepreneuriaux des Marocains à l'étranger. Les
secteurs éligibles à ce mécanisme comprennent l'industrie manufacturière ainsi
que des services clés tels que l'éducation, le tourisme et la santé.
le Maroc se
profile comme un exemple de réussite dans la transition énergétique et la gestion
économique malgré les défis persistants. Son engagement envers les énergies
renouvelables et l'amélioration des infrastructures montre une volonté claire
de s'affirmer comme une nation moderne et responsable à l'échelle mondiale. Une
initiative notable est celle de considérer la diaspora comme la "13ème
Région marocaine", créatrice de richesses et à fort potentiel de
développement. Cette vision vise à intégrer la diaspora dans le développement
économique du pays à travers des initiatives telles que le Forum
Maroco-Espagnol sur l'immigration et l'intégration, ainsi que Maghrib Belgium
Impulse, favorisant ainsi un écosystème entrepreneurial dynamique entre le
Maroc et les pays d'accueil.
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