D’un côté Kim Philby, un intellectuel anglais, haute figure du renseignement britannique et accessoirement agent double des Soviétiques à qui il avait prêté allégeance par conviction ; de l’autre, James Angleton, élève moyen devenu patron du contre-espionnage américain entre 1954 et 1974 dont la paranoïa anti-communiste finira par paralyser totalement la CIA. Et pourtant les deux mecs étaient potes. C’est Philby, lors de son affectation aux Etats-Unis, qui a formé Angleton au contre-espionnage et l’a recommandé auprès de ses supérieurs de la CIA. Lire plus